Dans les semaines qui suivirent la extrême transmission, Meryll consacra son expériences à bien l'élaboration d’un glossaire fragmentaire des chants abyssaux. Chaque modulation, chaque silence, tout effet subtile devint pour elle une volonté profonde, une syllabe d’un alphabet qu’aucune civilisation terrestre n’avait jamais commun s'accommoder. Loin des formules humains, cette structure sonore ne se lisait pas, elle s’éprouvait. La voyance discount contenue dans les fréquences n’était pas codée pour être comprise, mais pour être ressentie par une légende enfouie, constatée à toute espérance de vie naturel. Elle remarqua que quelques harmonies revenaient dans le cas ou des humains étaient en test collectif, d’autres simplement si l’événement concernait un personne distinct. Une modulation lente et descendante, doublée d’un tête prolongé, annonçait presque très un cataclysme climatique. Une séquence brève et ascendante, suivie d’un cliquetis sec, précédait des résultats technologiques. La voyance discount, dans cette forme vibratoire, dessinait un lexique du devenir, une carte inapparent où n'importe quel tonalité représentait une bifurcation éventuelle. Un matin, un ensemble d' informations se démarqua par son vitesse. Il était régulier, persisté, rond. Aucun incident ne suivit. Aucun changement n’eut repère dans les quarante-huit heures suivantes. Pourtant, Meryll pressentit que cette vitalité portait une information majeur. Elle enregistra la séquence et la passa en noeud dans la chambre des résonances. Plus elle l’écoutait, plus elle ressentait une pression diffuse dans sa taille, tels que si votre rythme vital cherchait à s’aligner sur celui du chant. Ce soir-là, elle fit un achèvement étrange. Dans les abysses, elle avançait pieds nus sur un sol pessimiste, entourée de murmures en spirale. Des silhouette ondulantes lui montraient un ciel englouti, des cités inversées, des horloges sans aiguilles. À son réveil, elle sut que la voyance discount des abysses venait de franchir un barrière. Ce n’était plus une prédiction, c’était une avant-propos. Meryll réalisa que la fosse ne transmettait plus rien que des alertes. Elle aspirait. Elle sélectionnait. Chaque chant était un copie. Et celles qui persistaient à bien entendre les sensations de finissaient par s’y fondre. La voyance discount, issue de ces au plus bas insondables, n’était plus un coopération, ni une information. Elle devenait un passage. Et ce que le traversaient ne revenaient jamais pleinement les mêmes.
